- Effor
Chapitre 2589
Entendant les mots d’Hamid, les sept jeunes étaient complètement abattus.
Contrairement à Axelle qui était réellement en sympathie avec les Syriens souffrant énormément de la guerre, ils ont fait le documentaire sur les Syriens justement dans le but de mettre une expérience valorisante sur leur CV.
Mais ils n’auraient jamais imaginé qu’il leur faudrait la vie entière pour y arriver !
Ces sept jeunes, à la pensée qu’ils devraient travailler tous les jours comme esclaves ici pour le reste de leur vie, ont aussitôt éclaté en sanglots!
En les voyant ainsi, Hamid a dit d’une voix froide :
– Arrêtez de chialer, putain ! Vous auriez dû connaître les conséquences avant de venir en Syrie, non !? L’homme d’origine indienne a dit en larmes :
– Nous ne nous attendions pas à ce que la situation en Syrie soit si dangereuse… Commandant Hamid, à part les études, nous ne savons rien faire… s’il vous plaît, laissez–nous partir…
En l’entendant, les six jeunes restants ont aussi commencé à demander grâce à Hamid.
Néanmoins, Hamid a dit froidement, sans leur laisser aucun espoir :
– À partir de demain, vous travaillez 16 heures par jour, les hommes sont chargés de nettoyer les latrines, et les femmes sont chargées de garder les vaches et les moutons. Je vous préviens, je laisserai mes hommes vous surveiller, si vous osez vous relâcher, je ne vous donnerai pas à manger pour 3 jours, et si vous osez vous enfuir, je vous briserai les jambes !
Depuis le début de la guerre civile en Syrie, les conditions de ce village où Hamid était stationné sont devenues encore plus difficiles. Il n’y avait pas d’électricité, pas de communication, pas d’eau courante et pas d’égouts…
Donc, les villageois et les soldats d’Hamid ne pouvaient que déféquer tous dans les latrines à fosse simple.
Avant aujourd’hui, c’étaient toujours les soldats qui se relayaient pour nettoyer les toilettes et transporter les matières fécales à l’extérieur du village. Mais comme les matières fécales qu’évacuaient par jour près de 2000 personnes étaient très massives, les soldats avaient à s’en plaindre.
De ce fait, Hamid n’a pas hésité à remplacer les soldats par les cinq otages masculins pour nettoyer les latrines.
Quand ces cinq–ci se sont rendu compte qu’ils devraient faire les travaux les plus sales tous les jours pour le reste de leur vie, ils étaient rongés de remords.
S’ils avaient su, ils auraient témoigné le plus grand respect pour Clément au lieu de le mépriser. En ce cas, peut–être qu’ils auraient déjà quitté la Syrie avec Clément…
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Chapitre 2590
Voyant que les sept otages pleuraient amèrement, Hamid a froncé les sourcils avec dégoût. Énervé, il a ordonné à quelques soldats à son côté :
– Écoutez, à partir de demain, vous devez bien surveiller ces sept personnes tous les jours. Ils se lèvent à 5h30, et ils se lavent et prennent le petit déjeuner en une demi–heure. Puis, ils travaillent de 6h à 23 h,
dont de 12h à 12h30 ils déjeunent et de 18h à 18h30 ils dinent. Vous comprenez?
En l’entendant, les quelques soldats ont aussitôt hoché la tête et ont dit :
– Nous avons compris, Commandant Hamid!
Mais en ce moment, les sept otages se sentaient encore plus désespérés, parce qu’en suivant le programme que leur prévoyait Hamid, ils n’auraient que 6 heures et demie de repos tout au plus par jour !
Bien qu’ils ne soient pas issus de famille très noble, ils menaient toujours une vie bien aisée depuis la naissance. Donc maintenant, confrontés à de tels travaux aussi intenses, ils avaient très peur. Néanmoins, Hamid n’avaient aucune pitié pour eux, et après avoir donné l’ordre, il s’en est directement allé…
En ce moment, à Beyrouth, Gaétan était en train de passer un appel vidéo avec Didier qui se trouvait à la Cité Y.
Quand Didier a appris que Clément avait sauté tout seul en parachute et avait sorti Axelle vivante, il s’est écrié d’un air fort choqué:
– C’est… c’est vrai ?!
Oui, Maître Didier ! a dit Gaétan respectueusement, M. Clément a sauté de plus de 5000 mètres d’altitude et a ouvert le parachute à une altitude bien inférieure à l’altitude minimale requise pour l’ouverture ! Même l’entraîneur de parachutisme avait le sentiment que M. Clément mourrait s’il ouvrait le parachute à cette altitude–là, mais à son grand étonnement, M. Clément a atterri en toute sécurite! Entendant cela, Didier s’est exclamé :
J’ai entendu dire que dans la Cité J, beaucoup de gros bonnets tenaient Clément en grande estime. Je pensais que c’était juste une exagération, mais maintenant, je suis convaincu que Clément est horriblement fort!
Gaétan a hoché la tête et a dit sérieusement:
– Oui, la force de M. Clément dépasse largement ce que nous sommes en mesure d’imaginer! Didier a demandé à la hâte :
–
Eh bien, sais–tu comment Clément a sauvé Axelle tout seul? Tu viens de dire qu’Hamid a emmené lui–même Clément et Axelle à votre rencontre, je ne comprends vraiment pas pourquoi il porte tant de respect ȧ Clément, après tout a priori, en tant que commandant de l’armée d’opposition, il devrait considérer Clément comme un ennemi, n’est–ce pas ? Se peut–il que Clément l’ait menacé ?
Gaétan ne s’attendait pas à ce que Didier le bombarde soudainement de questions et a dit tout agité: – M. Didier, je n’étais pas là lorsque M. Clément sauvait Axelle, donc je ne sais pas par quel moyen il a sauvé Axelle. Ben, j’ai aussi du mal à comprendre pourquoi Hamid se montre si respectueux envers Maitre Clément…
Chapitre 2590
Didier s’est exclamé :
Hélas, j’étais déjà prêt à payer une bonne rançon de Clément, mais je ne m’attendais pas à ce qu’il tout règle facilement…
Sur ce, il a poursuivi d’un air très excité:
– Clément est effectivement excellent!
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Chapitre 2591
