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Chapitre 221
A 20h30, la porte s’ouvrit!
Un groupe
de servantes entra, portant des plateaux de différentes tailles.
Les plateaux étaient remplis d’un festin digne d’un roi!
Mme Chain garda une expression douce et respectueuse. “Madame, voici le repas nutritif que M. Chevalier nous a demandé de préparer pour vous!”
“Je ne mange pas!” Johanne bouillonnait de colère et n’avait pas d’appétit.
“Madame, vous n’avez pas déjeuné! Sauter le diner ne servira à rien!”
“Vous n’êtes qu’une personne, mais vous devez vous occuper de l’alimentation de deux personnes!”
“Vous toutes, sortez! Laissez–moi un peu de temps seule!”
Les six servantes reculèrent d’un pas, les yeux fixés sur elle comme si elle était une criminelle!
Johanne fulminait de rage!
Bruce avait osé restreindre sa liberté personnelle!
“Mme Chain, je vous en prie, laissez–moi m’en aller! Je ne peux pas rester ici…
Mme Chain avait l’air impuissante. En plus d’utiliser une persuasion douce, elle n’avait aucune autorité pour prendre des décisions.
“Madame, ne vous inquiétez pas!”
“M. Chevalier ne veut pas que vous partiez. C’est pour votre bien–être! Avant son départ, il nous a demandé de vous servir avec le plus grand dévouement!”
“De cela, il est évident qu’il se soucie vraiment de vous! Madame, s’il vous plait écoutez!”
Johanne entrouvrit les lèvres, prête à répliquer.
Mais après un instant de réflexion, elle n’eut plus envie de leur dire quoi que ce soit!
Elles ne faisaient qu’obéir aux ordres. Comment pourraient–elles oser agir de leur propre chef? Il était inutile de les supplier!
“Je ne mange pas. Je n’ai pas d’appétit!”
Johanne retourna se coucher docilement. Elle n’avait pas mange un seul morceau de la journée.
C’était peut–être dû à ses nausées matinales, mais elle n’avait pas faim.
En un ciin d’œil, deux jours s’étaient écoulés.
Johanne était enfermée depuis quarante–huit bonnes heures!
Tout au long de ces deux jours, les servantes l’ont surveillée en permanence, 24 heures sur 24, et si elle faisait quoi que ce
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soit pour se faire du mal, les servantes interviendraient immédiatement!
Même lorsqu’elle dormait, les servantes restaient près d’elle, vigilantes dans leur surveillance!
Cette surveillance incessante affecta l’état mental de Johanne!
T
Elle luttait déjà contre la dépression et devait prendre des antidépresseurs tous les jours! Maintenant, après deux jours sans médicament, son état s’aggrava.
Malheureusement, ces servantes étaient comme des machines stupides. Peu importe ce qu’elle disait, elles refusaient d’écouter!
Au bout de deux jours, Johanne perdit beaucoup de poids et devint encore plus agitée.
Mme Chain assista à la scène et ne pouvait pas se permettre d’attendre plus longtemps. Elle composa rapidement le numéro de Bruce pour lui donner des nouvelles.
“Monsieur Chevalier, vous devez revenir tout de suite!”
“Que se passe–t–il?”
“Madame n’a rien mange ni bu depuis deux jours! Peu importe à quel point nous essayons de la persuader, elle refuse d’écouter!”
“Et son état mental est extrêmement instable! Hier soir, elle tapait sur les murs de la salle de bain…”
En entendant cela, la colère de Bruce monta d’un cran et sa frustration s’accrut.
Comment n’a–t–il pas remarqué la personnalité têtue et tranchante de Johanne pendant tout ce temps?
“D’accord je comprends!”
Après avoir mis fin à l’appel, Bruce n’a pas perdu de temps et s’est précipité.
“Comment va Johanne?”
“L’humeur de madame est très mauvaise, monsieur. Vous devriez envisager de la faire examiner par un médecin!”
En entendant cela, Bruce monta directement à l’étage.
En entrant dans la pièce, la porte grinça alors que Bruce se frayait discrètement un chemin.
Johanne était agitée depuis deux jours, ne dormant presque pas. Finalement, l’épuisement fit des ravages et elle s’endormit
sur le lit.
A ce moment, elle ressemblait à un chat malade, recroquevillé en boule, allongé sur le côté.
Bruce était assis près du lit, l’observant. Son dos était voûté et elle paraissait frèle.
Alors
que
Bruce continuait à regarder, il entra distraitement en transe.
Cela faisait un moment qu’il ne l’avait pas regardée d’aussi près.
Cela faisait un moment qu’il ne l’avait pas regardée d’aussi près.
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Bruce ne put s’empêcher de tendre la main et d’écarter doucement les cheveux ébouriffés de sa joue.
Surprise, Johanne ouvrit lentement ses beaux yeux fatigués.
“Bruce…”
Réalisant que Bruce était arrivé, elle s’assit brusquement, comme si elle était imprégnée d’une énergie retrouvée.
“Bruce, espèce d’abruti! Qui t’a donné le droit de m’enfermer ainsi?” Johanne était sur le point de perdre la raison.
Elle frappa Bruce et le réprimanda, des larmes coulant de manière incontrolable sur son visage.
Être confinée avait brisé sa stabilité émotionnelle.
Bruce a tenu bon, permettant à la jeune femme de le frapper et de le maudire.
Au bout d’un moment, quand ses émotions s’apaisèrent légèrement, il dit calmement: “Mets au monde l’enfant. Une fois que tu auras accouché, je te laisserai partir.”
Serrant les dents, Johanne regarda Bruce. “Es tu fou? Nous sommes déjà divorces. Pourquoi devrais–je donner naissance à cet enfant pour toi?”
“Ce n’est pas comme si tu n’avais jamais accouché!”
En entendant cela, Johanne bouillonna de colère.
Comment pourrait–il en être de même?
Lorsqu’elle donna naissance à son premier enfant, elle perdit tout espoir et se sentit complètement seule au monde.
Et maintenant, accablée par divers ennuis, elle n’avait aucune envie de subir une autre grossesse, d’autant plus que Roxane Fontaine était également enceinte.
Si elle et Roxane donnaient naissance à leurs enfants consécutivement, les journalistes de divertissement de Greyport créeraient sans aucun doute une agitation.
Qui savait quel genre de tempête cela déclencherait?
“Fais ce qu’il faut et accouche de l’enfant“.
“Bruce, c’est impossible, je te le dis, c’est impossible…” Johanne refusa faiblement.
L’ignorant, Bruce se dirigea directement vers la table et dit: “Viens et mange!”
“Je ne mange pas, je ne toucherai
pas
à ma nourriture!”
“Si tu ne me laisses pas partir, je vais mourir de faim ici!”
“Bien!”
Bruce Chevalier ne prononça pas un mot de plus. Il attrapa simplement son téléphone et envoya un message.
Un instant plus tard, la porte s’ouvrit à nouveau!
“Maman…”
Davian et Irvin entrèrent à la hate par la porte.
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Les servantes firent également entrer Lilia!
En entendant cela, le cœur de Johanne trembla et elle se retourna rapidement!
“Davian, Irvin, Lilia!” Johanne eut du mal à courir vers ses enfants!
Elle ne les avait pas vus depuis près d’un mois!
“Maman, tu nous manques tellement!”
“Vous manquez aussi à maman! Vous manquez aussi à maman!”
Johanne serra ses trois enfants dans ses bras et ne put s’empêcher de fondre en larmes!
La douleur qu’elle éprouvait était comparable à celle de se faire trancher la chair!
“Maman. tu ne veux plus de nous?”
“Comment cela pourrait–il être? Maman vous aimera toujours, mes chéris…”
Pendant que Johanne parlait, les larmes coulaient de façon incontrolable. Sa gorge s’étouffa, la rendant incapable de
prononcer un mot!
C’étaient ses trois enfants. Ils étaient les êtres les plus précieux pour elle! Même avec sa grossesse actuelle, ils signifiaient plus pour elle que tout, encore plus que Davian et les autres.
“Maman, s’il te plait ne pleure pas. Ne pleure plus.” Davian tendit tendrement sa main chaude et essuya ses larmes!
Lilia ne put non plus retenir ses larmes. “Maman, t’es tu encore disputée avec papa?”
“Pouvez–vous arrêter de vous disputer?”
Bruce écouta, et son cœur se serra encore plus!
“Papa, ne te bats pas avec maman, d’accord?”
“Sois gentille Lilia. Papa et maman ne se sont pas disputés!”
“Papa et maman ne font que… jouer à des jeux!” Bruce mentit entre ses dents!
Cependant, le mensonge était si terrible que les enfants ne pouvaient pas y croire!
“Maman, nous voulons être avec toi. Nous ne voulons plus être avec cette méchante personne!”
Le visage de Bruce s’assombrit. En voyant cela, Davian eclata en sanglots et n’osa pas dire autre chose!
“Bon, maman est fatiguée. Vous devriez y retourner!”
“Bruce, je t’en prie, laisse–moi être avec les enfants!”
“Ne m’enlève plus les enfants. Tu ne peux pas être si sans cour!”
“Tu peux donc mettre fin à ta grossesse de manière cruelle?” demanda Bruce.
“Bruce Chevalier, je t’en supplie, ne fais pas ça! Que dois–je faire pour que tu me laisses partir?”
“Je t’ai dit de bien te comporter et d’avoir le bébé.”
“Ne me force pas comme ça. Je t’en supplie, ne me force pas comme ça!”
“Emmenez les enfants!”
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“Oui, monsieur Chevalier!”
“Les enfants, on rentre!”
“Nous ne voulons pas rentrer. On veut être avec maman!”
“Maman, nous voulons être avec toi!”
“Bruce, tu as toujours été si sans cœur ! Ne peux tu pas me laisser rester avec les enfants un peu plus longtemps?”
“Si tu te comportes bien, je te laisserai revoir les enfants! Si tu ne m’écoutes pas, tu seras blessée avant de les voir!”
“Faites monter les enfants“, dit Bruce à la servante.
“Oui!”
Quelques serviteurs s’avancèrent et emportérent de force Davian et Irvin. Lilia fut également écartée!
Johanne était impuissante à protéger son enfant. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était regarder ses enfants se faire enlever!
“Bruce Chevalier, je te déteste. Pourquoi est–ce que tu me fais ça? Comment peux–tu?”
“Sèche tes larmes et viens manger! Vite!” ordonna Bruce.
“je ne peux pas manger…”
“Tu dois manger!”
“Si tu es obeissante, je ferai venir les enfants te voir demain! Si tu me defies encore, j’enverrai les enfants à l’étranger demain!”
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