Chapitre 2182
Dès
que René est sorti de la voiture, il a ouvert la portière du siège arrière et a dit respectueusement à la femme assise dans la voiture :
–
Mlle Laure, nous sommes arrivés.
La personne assise dans la voiture était Laure.
A sa descente d’avion, elle avait d’abord ramené ses enfants à la maison des Auger et, après les avoir installés, elle voulait voir l’endroit où Méverin avait vécu, avant sa mort.
Quant aux Arsène et Claudia, ils avaient aussi des choses à faire.
Arsène s’est rendu à l’orphelinat pour parler des dons, tandis que Claudia cherchait son sauveur avec l’ordinateur.
Pour Laure, il semblait inapproprié d’amener les enfants dans le manoir où vivait Méverin, alors elle y allait seule.
Laure était un peu nerveuse.
Bien qu’elle sache que Méverin était mort depuis de nombreuses années, elle était toujours nerveuse à l’idée de venir ici.
C’était comme si, lorsqu’elle était jeune fille, son cœur battait plus vite chaque fois qu’elle voyait Méverin.
Laure est descendue de la voiture et a jeté un coup d’oeil par-dessus le mur de la cour, observant la villa qui avait un style méridional.
Les murs de pierre de la cour n’étaient pas hauts et sur lesquels se trouvaient de nombreux trous sous différentes formes au milieu au travers desquels les gens. pouvaient contrevoir la cour.
Dans la cour, le sol était couvert des herbes jaunes et flétries et des feuilles tombées des arbres depuis longtemps.
Sur les murs, il y avait des plantes grimpantes mortes.
Bien que l’ensemble de la villa soit quelque peu délabré, elle serait plus belle et magnific si quelqu’un en prenait soin.
Des murs faits de pierres de différentes couleurs, des fleurs et des plantes colorées, des chemins recouverts de petites pierres. Ce serait merveilleux !
Les pierres seraient recouvertes de mousse après la pluie parce que l’été du sud était humide.
Cette cour délabrée, à ce moment, aux yeux de Laure, est redevenue ce qu’elle était
lorsque Méverin y vivait.
Elle imaginait même Méverin dans cette cour, jouant avec ses enfants.
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Laure était fascinée. Il lui semblait de voir Méverin dans la cour et que son fils, le petit garçon, dont le visage était invisible, tournait autour de Méverin.
Tout de suite après, la porte de la vieille villa fermée s’est ouverte et une femme avec
un tablier autour de la taille en est sortie.
La femme a souri et a salué le père et le fils qui sont entrés dans la salle pour le dîner.
Laure, plongée dans son imagination, regardait de plus près et a vu le visage de la
femme.
La femme dans son imagination n’était pas la femme vraie de Méverin, mais Laure elle-même !
