Chapitre 2168
Puisque ce gars lui a demandé d’appeler son patron, elle était naturellement prête à laisser le problème à son patron. Elle a donc répondu courtoisement:
– Veuillez patienter un moment, j’appellerai notre patron tout de suite!
Cela dit, elle s’est empressée à sortir son portable pour composer un numéro.
Dès que l’appel a été décroché, Clarisse a dit avec impatience:
- Constain! Au secours, M. Constain ! J’ai des problèmes ici au Quartier Perle… Le soi-disant M. Constain s’appelait Constain Lahaye, et était un voyou dans la région. Il avait fait quelque chose dans le passé, mais plus tard, ayant perdu la main droite à cause du jeu, il ne pouvait plus rester dans le monde souterrain où la loi de la jungle régnait et avait dû créer une société d’accueil avec quelques partenaires.
Si Constain avait choisi de créer une société d’accueil, c’était parce que cela lui permettait de faire connaissance aux filles de cérémonie, celles qui étaient jolies mais n’avaient pas d’expériences sociales ni de soutien. Après tout, aucune demoiselle noble n’était prête à faire un si petit boulot, même si elles étaient intimidées, personne les défendraient naturellement. C’était pourquoi Constain avait commis beaucoup de crimes comme forcer les filles à se prostituer ces dernières années.
Constain à l’appareil, ayant entendu Clarisse raconter ce qui s’était passé, s’est immédiatement mis en colère.
– Bon sang ! Comment ose-t-il penser à mon argent ! Attends, je serai diable là avec mes hommes tout de suite!
Clarisse a rappelé implicitement:
– M. Constain, alors tu dois être parfaitement préparé…
–
– Ne t’inquiète pas, Constain a souri, il se trouve que M. Christian est avec moi, alors j’y irai avec lui!
Clarisse a demandé avec enthousiasme :
– Oh, M. Christian est dans notre compagnie ?
– Ouais, a ricané Constain, tu connais la nouvelle venue, M. Christian ont eu des vues sur elle hier à KTV et veut la voir tout le temps. Il m’a demandé d’avis, et je n’ai pas
accepté son argent, donc il me doit une faveur. Je vais alors lui demander de m’aider dans cette affaire.
A l’écouter, Clarisse a été très excitée :
– Très bien M. Constain, alors dépêche-toi s’il te plaît !
– Ok, dis-lui que je serai bientôt là dans dix minutes au plus! a souri Constain.
Clarisse a raccroché le téléphone et a regardé Clément d’un air triomphant, comme si elle croyait très bien que Clément serait foutu une fois que Christian serait là.
<< Personne dans le monde souterrain de la Cité J n’ignorait la réputation de Christian. Comme un des quatre grands subordonnés de M. Clovis, il a au moins quelques milliers de subordonnés sous ses ordres, Clarisse s’est demandé dans son cœur, bien que ce Clément soit fort, il ne serait pas de taille à se mesurer à tant de personnes ! Je suis impatiente de le déchirer en pièces par les subordonnés de Christian !>>
Bien sûr qu’elle n’a pas prononcé ces paroles. N’osant pas se vanter devant Clément, Clarisse a dit avec politesse:
—
– M. Clément, notre patron sera là bientôt, veuillez patienter un instant…
Clément a répondu en souriant:
–
Je suis très patient, mais il semble que ton patron devrait être pressé. Après tout, il perdrait 50 000 euros par minute. S’il gaspille encore du temps, il pourra probablement faire faillite.
Clarisse s’est moquée de lui dans son cœur :
<< Putain ! Ce perdant se prend pour dieu ou quoi? Cinq cent mille euros par minute? C’est ridicule ! Il devrait arrêter de se vanter et attendre son destin d’être déchiré !»
Vivian était un peu inquiète et a dit à Clément à voix basse :
– Clément, leur patron est un gangster, j’ai peur qu’il amène beaucoup de gens plus tard. Si nous nous en allions?
Clément a refusé d’un air sérieux :
Comment pourrais-je partir maintenant ? Si je pars, son patron ne pourra pas me trouver. Tu le sais, il perd 50 000 euros par minute, et s’il gaspille une heure, il perdra trente milliards d’euros, et un jour, ce sera sept cent vingt milliards d’euros. Nous ne devons pas le laisser faire faillite.
Clarisse n’a plus pu supporter ses mots, a baissé la tête, s’est couverte par la main, et a maudit dans son cœur :
– Quel vanteur ! Je n’arrive pas à croire comment il ait le culot de dire ça…
