Chapitre 2864
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Chapitre 2864
Le cerveau de Wilfrid s’est mis à bourdonner sous l’effet des gifles. Et toute sa colère qu’il venait de ressentir a été directement balayée par ces deux gifles successives.
Issu comme un prince d’une grande famille, il n’avait pas été battu depuis son enfance; mais aujourd’hui, juste après être descendu de l’avion, il était giflé deux fois et s’est même laissé pincer au visage. Une telle humiliation lui donnait envie de
mourir.
Entouré par tant de hommes musclés, il se sentait d’être un poulet au milieu d’une meute de loups. Face à ce gros tas d’hommes féroces, il avait depuis longtemps perdu la raison.
Tous ses gardes du corps étant inutiles pour le protéger, Wilfrid avait l’impression
d’être un mouton devant eux et a dû demander timidement :
– Messieurs, y a–t–il un malentendu… j’espère ?
Il se demandait pourquoi les belles femmes affichées dans la vidéo s’étaient transformées en une bande de voyous après sa descente de l’avion !
– Pas de malentendu ! l’homme qui pinçait son visage a dit d’une voix froide, nous sommes tous vos fans, M. Wilfrid, et nous vous aimons à la folie ! Une fois appris que
vous iriez dans la Cité J, nous nous sommes précipités pour vous saluer ! Cela vous plaît ou non ? Est–ce que vous êtes satisfait de notre accueil ?
Wilfrid a affiché un air très désespéré :
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Monsieur, ne plaisantez plus avec moi… Moi, je ne mérite pas votre admiration. Si j’ai fait quelque chose de mal ou je vous ai provoqués, veuillez me le dire clairement, et je vais vous récompenser. Mais ne jouez pas de tours avec moi s’il vous plaît…
– Oh, c’est trop cruel pour nous, monsieur ! Nous sommes venus jusqu’ici pour vous accueillir, bien sûr, parce que nous adorons votre talent musical! De plus, nous avons également préparé un somptueux banquet de réception pour vous. C’est presque l’heure, dépêchons–nous pour y aller !
Cela dit, il a fait un clin d’oeil à l’autre homme fort à côté de lui. Et les deux se sont regardés et souri, avant de s’incliner pour porter chacun l’une des jambes de Wilfrid, et le porter vers le haut. Par la suite, un grand nombre d’hommes forts suivaient les deux qui portaient Wilfrid, en criant et en riant, ce qui formait une scène très spectaculaire. L’assistante et les gardes du corps de Wilfrid, tous effrayés de voir leur jeune maître se faire capturer de cette façon, ne savaient pas s’ils devraient le suivre ou rester immobile. Après tout, il y avait un grand nombre de personnes qui paraissaient
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malveillants, et ce serait définitivement idiot de les provoquer étourdiment.
Au moment où ils hésitaient sur place, les dizaines d’hommes costauds restants les ont encerclés et poussés hors du terminal des avions d’affaires de l’aéroport.
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Ce n’était que lorsque Wilfrid a été transporté à l’extérieur qu’il s’est rendu compte que quelque chose n’allait pas. Parce qu’il n’y avait pas beaucoup de voyageurs devant le terminal qui était très petit, même moins grand qu’une gare dans une petite ville. Et puis, Wilfrid a remarqué non loin de là le magnifique terminal principal, qui était non seulement grand mais aussi bien fréquenté par de nombreux voyageurs. Donc, il a complètement réalisé qu’il avait été piégé dès sa descente d’avion !
Il s’est demandé :
<< Se pourrait–il que cette Vivian m’ait trompé ? Bon sang, cette femme est si audacieuse qu’elle a même osé jouer des tours avec moi ! Non, ce ne devrait pas être
elle derrière cela, car selon le plan initial, on aurait dû sortir de l’aéroport par le terminal principal, et les trois cents filles qui sont censées m’accueillir m’attendent également là–bas. Mais cet homme–là m’a emmené au terminal des avions d’affaires… Merde!
Pas étonnant que les vitrines de la navette soient opaques, c’était pour ne pas me faire remarquer qu’ils m’emmèneraient ailleurs, hein ! Il est évident que c’est une ruse pour me piéger ! Qui ose me tromper de telle façon ? Serait–ce le chien que les Huet ont planté dans la Cité J? Mais en tant que sous–fifre des Huet, comment pourrait–il oser me piéger ?!
Alors que Wilfrid en était perplexe, la bande d’hommes l’a embarqué dans un bus.
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