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Chapitre 2739
Embêté, Igor a fortement donné un coup de pied à l’oreiller avant de se tourner pour courir vers la chambre à droite.
Mais à l’entrée, il a senti une odeur terrible.
En baissant la tête, il a découvert que c’était une latrine à fosse simple avec toit au lieu d’une chambre !
Il n’y avait rien dedans qu’un cratère creusé au milieu avec deux planches au dessus. En dessous de l’espace entre deux planches, c’était le cloaque. Il n’y avait aucune installation d’assainement à part cela, donc il n’aurait pas d’autre choix que d’enlever les excréments à la main avant de remplir le cloaque…
Igor s’est presque écroulé en pensant :
« Je n’arriverai jamais à le supporter si je dois balayer la latrine régulièrement ! L’essentiel c’est qu’il n’y a qu’une fenêtre dans cette latrine misérable et l’aérage est mal. Si on y fait caca, la mauvaise odeur ne disparaitra jamais ! »
En ce moment, Igor sentait qu’il soit plongé dans la misère pendant le reste de sa vie.
Ici, il ne possédait aucun objet privé. Pas de portable, d’ordinateur, d’Internet ou même un verre. Dans
les jours à venir, Igor n’avait d’autre choix que de dormir sur les pailles et s’asseoir sur la chaise en bois. misérable après s’être levé, ou bien se promener dans cette cour vacante.
Cette vie était plus misérable que celle en prison.
Après tout, dans la prison, on pouvait utiliser la chasse d’eau et parler avec d’autre prisonniers, parfois c’était possible de regarder la télé à la cantine ou lire les livres et journaux.
Mais qu’est–ce qu’il pouvait faire ici? Il n’y avait même pas une personne à qui il pouvait parler.
À cette idée, Igor ne pouvait plus s’empêcher de pleurer bien qu’il soit un homme de cinquante ans.
Il n’était pas un homme d’âge moyen comme les autres.
La plupart des hommes d’âge moyen avaient subi pas mal de douleur depuis l’enfance.
Mais il y avait 50 ans, Igor était né coiffé.
Il n’avait subi aucune douleur pendant toute sa vie. Pour lui, l’expérience la plus misérable était juste
d’être chassé en Australie.
Mais même pendant sa vie en Australie, il habitait tous les jours dans la grande villa au bord de la mer.
Il s’agissait d’un paradis en comparaison à la maison ici.
Quand Igor était plongé dans la morosité, quelqu’un a ouvert la porte de la cour pour entrer.
Igor s’est précipité vers l’extérieur et a vu Germain entrer sous le guide de quelques soldats.
En voyant Igor, Germain s’est mis à parler :
–
- Igor, nous allons bientôt nous rapatrier, donc je te rend visite avant mon départ. Je ne sais pas si tu es content sur la cour donnée par notre jeune maître ?
Igor a dit en retenant les larmes :
–
Germain, les conditions sont vraiment misérables ici…
Germain a dit sérieusement:
– M. Igor, tu n’es plus enfant, tu pourrais surmonter ces obstacles parce que l’homme peut prendre en
main son destin, n’est–ce pas ?
Chapitre 2739
Igor a immédiatement dit :
– Mais non, Germain, les conditions sont vraiment misérables ici, ou bien tu entres pour voir ? Il ne s’agit vraiment pas une habitation pour l’homme ! Même les ânes habitent dans les meilleurs environnements que moi !
Germain a secoué les mains avant de dire d’un air désolé :
–
Désolé, M. Igor, j’ai une urgence et dois partir maintenant, donc je ne vais pas entrer.
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Ensuite, il a demandé avec un sourire:
–
– Est–ce que tu as d’autres choses à dire ?
Igor voulait vraiment demander à Germain de dire à Clément qu’il allait le maudire jusqu’à la fin de sa
vie !
Mais il n’osait pas du tout lâcher ces mots.
Donc il n’avait pas d’autre choix que de sangloter en demandant:
-Germain, pourrais–tu m’aider à transmettre un message à Clément ?
Germain a hoché la tête :
– Vas–y, tant qu’il ne s’agit pas d’insulte.
Igor s’est précipité de dire :
– Est–ce qu’il peut demander à Commandant Hamid de m’acheter des meubles, sinon je devrai toujours dormir sur les pailles…
Sur ces mots, il a ajouté :
De plus, je n’ai aucun objet du quotidien, même pas un verre ou une brosse à dents, est–ce que je peux demander à ma fille de m’envoyer quelques articles de nécessité depuis le Pays C?
Germain a esquissé un sourire embarrassé :
– M. Igor, je ne vise pas à t’offenser, tu as de riches expériences et tu dois savoir qu’aucune société de livraison ose traiter les colis envoyés au Syrie.
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