Chapitre 2556
-Euh bien… un soldat a hésité un instant avant de répondre, pour être honnête… selon votre apparence… c’est clair que vous êtes un étranger ici, donc je n’ai pas de moyen pour vous faire entrer…
En pointant du doigt le soldat à côté de lui, Clément a demandé:
Si je mets ses vêtements, m’emmèneras–tu là–bas ?
Ce gars a commencé à balbutier:
Si… Si vous mettez ses vêtements et encore un masque, vous pourrez probablement entrer dans la cour… Mais une fois dans la cave, les gardes vous demanderont certainement qui vous êtes et pourquoi vous êtes là… Parce que notre commandant a explicitement demandé que ces huit personnes soient gardées sous étroite surveillance… Donc, même si vous y entrez, vous serez inévitablement démasqués…
Cela dit, il a ajouté précipitamment :
De plus, si vous les attaquez, vous alerterez probablement les gardes à l’extérieur. Comme il n’y a qu’un escalier étroit pour entrer et sortir de la cave, une fois que les gardes à l’extérieur le découvriront, vous ne pourrez plus vous échapper du tout. Et s’ils lancent une grenade à l’intérieur, personne dedans n’y survivra…
Pourtant, Clément restait toujours calme et a répondu :
– Tu n’as pas besoin de t’inquiéter de ça, tu dois juste m’amener là–bas.
Le soldat a dû hocher la tête et l’a rappelé un peu nerveusement:
– Je… Je peux vous amener là, mais…je tiens à vous avertir que si vous ne faites pas attention, vous et moi, ainsi que ces huit personnes, pourrions tous mourir là–dedans…
– Si tu ne coopères pas correctement avec moi, a souri Clément, tu pourrais mourir là–dedans à la place.
Le gars s’est empressé de dire:
– Ok… Je vais bien coopérer…
– Très bien.
Clément a hoché la tête en signe de satisfaction, puis s’est tourné vers l’autre soldat et a ordonné d’une
voix froide:
Enlève tous tes vêtements !
Celui–ci a répondu :
-Vous… vous m’étouffez comme ça, et je ne peux pas les enlever…
Ok, a souri Clément, alors je vais te laisser
Cela dit, il a simplement lâché sa prise.
Un peu surpris, celui–ci a fait semblant d’enlever sa chemise, mais a tranquillement regardé Clément dans le coin des yeux, tout en pensant à un moyen pour s’en retirer.
Il a découvert que Clément était en fait à mains nues et qu’il n’y avait pas d’arme tenue dans ses mains ni portée à sa taille. Alors il s’est dit:
Si je lui obéis en lui donnant mes vêtements, il me tuera probablement tout de suite pour me faire taire; mais si je cherche à m’échapper maintenant, il n’aura probablement même pas le temps de me
- Erros rattraper ! De plus, avec mon compagnon là pour le distraire, il n’aura pas le temps de réagir! Sans arme dans les mains, il sera impossible pour lui de me frapper à distance. Même s’il en a une et qu’il la sort pour me tirer dessus, il y a quand même une certaine probabilité qu’elle ne m’atteigne pas; même si elle m’atteigne, il y a également une certaine probabilité que je ne meure pas ! De toute façon, le tir attira l’attention de tout le monde ici, et dans ce cas, il n’aura plus aucun moyen de s’échapper! Donc il est beaucoup moins probable qu’il tire ! En tous cas, il vaut mieux m’enfuir en ce moment !>
Après une réflexion discrète, il a décidé de profiter de l’occasion pour s’enfuir.
Il a donc enlevé sa veste et a fait semblant de la donner à Clément, mais tout d’un coup, il la lui a jetée au visage avant de se retourner pour courir.
Cependant, alors qu’il s’apprêtait à faire un pas pour courir, il s’est soudain aperçu que ses pieds étaient comme fermement collés par le sol et qu’il ne pouvait pas se soulever d’un seul pouce. A cet instant, il s’est écarquillé d’étonnement et a regardé Clément avec hébétude, ses yeux étant remplis de choc et de
désespoir.
Ce dernier, en souriant, a expliqué :
– Excuse–moi, j’ai juste utilisé mon Qi pour bloquer ton centre nerveux, donc tu ne peux plus bouger en
dessous de ton cou maintenant.
Ce discours les a mis sous le choc, non seulement ce soldat qui ne pouvait pas bouger, mais aussi l’autre dont le cou était toujours étranglé par Clément.
Malgré leur méconnaissance sur le Qi, le fait que ce truc pouvait soudainement rendre une personne vivante immobile, était bien au–delà de leur compréhension.
Voyant l’expression terrifiée du gars en face de lui, Clément s’est joui du plaisir apporté par sa puissance, et a ricané avec mépris:
– Oh mon ami, je voulais vous laisser en vie, mais vous êtes vraiment peu intelligent et ne savez pas chérir cette occasion. Dans ce cas, ne me blâmez pas d’être impoli!
Chapitre 2557