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Chapitre 2550
Pour Clément, c’était une bonne chose que les lumières du soleil étaient voilées, parce que cela lui permettait la furtivité lors de la chute.
Bien sûr, c’était aussi une grande raison pour laquelle il osait sauter en parachute assez près de la base militaire des oppositions de la Syrie.
Quand Wassily comptait jusqu’à trois, Clément s’est dirigé vers le bord de la porte.
-3, 2, 1, sautez ! a crié Wassily d’une voix forte.
Clément s’est retourné et a dit :
—
On se voit dans six heures, les gars!
À ces mots, il s’est directement jeté en l’air, sans la moindre hésitation.
En sortant de la cabine, Clément avait le sentiment d’être dans une glacière.
À plus de 5000 mètres d’altitude, il faisait presque 30 degrés de moins qu’au sol.
Maintenant la température du sol était de 15 degrés, alors la température autour de Clément était 15 degrés au–dessous de zéro.
Mais pour Clément, la basse température ne posait pas de problème. En ce moment, il consacrait toute son attention à ajuster sans cesse sa position afin de conserver une vitesse modérée lors de la chute. Enveloppé par les nuages épais, il se sentait un peu troublé de voir mal ce qui se trouvait en dessous, mais la voix de Wassily venant continuellement des écouteurs le rassurait beaucoup.
– Maître Clément, vous êtes en train de descendre avec une vitesse de 50 mètres à la seconde, si vous la conservez, vous arriverez à l’altitude prédéterminée pour l’ouverture du parachute dans environ une minute et demie.
–
– OK, je sais ! a crié Clément.
Dix seconds plus tard, Clément a enfin traversé les nuages.
En ce moment, il y avait de petites gouttelettes d’eau qui tournoyaient sous les nuages, comme s’il allait bientôt pleuvoir.
Sans nuages, Clément pouvait voir vaguement que dans la vallée en bas à droite, il y avait un village pauvre dont toutes les maisons étaient en terre.
En se rapprochant, Clément voyait que le côté est et le côté ouest de ce village étaient respectivement tout contre une montagne rapide, et que le village avait, respectivement au sud et au nord, deux entrées où il y avait des blindés, des tranchées et des créneaux de tir.
Évidemment, ces deux entrées étaient bien protégées par l’armée d’opposition.
Au centre du village, il y avait une petite place circulaire sur laquelle étaient stationnés 4 hélicoptères de combat.
En outre, sur les sommets de montagnes de l’est et de l’ouest, il y avaient aussi des fortifications et des tours de guet dans lesquels des soldats allaient et venaient sans arrêt.
Clément a rapidement fait des jugements dans sa tête :
Les forces gouvernementales n’avaient pas la capacité de mener des frappes aériennes massives, donc évidemment, ils ne recourraient qu’aux attaques terrestres.
D’ailleurs, entre les montagnes à l’est et à l’ouest et les deux entrées au sud et au nord, les forces
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gouvernementales choisiraient sûrement les derniers pour monter à l’assaut. Après tout, si elles choisissaient les premiers, leurs soldats auraient beaucoup de peine à traverser les montagnes, d’autant qu’elles étaient aussi équipées d’armes lourdes.
De ce fait, naturellement les défenses de l’opposition étaient aussi relativement faibles à l’est et à l’ouest, où il y avaient seulement un petit nombre de soldats, de mitrailleuses lourdes et de missiles Stinger.
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Par conséquent, Clément a bien réalisé que ce qu’il devait faire maintenant, c’était de trouver le moyen d’entrer dans ce village en se glissant par les sommets de montagnes de l’est et de l’ouest.
De cette façon, il avait une grande certitude qu’il ne serait pas découvert par les oppositions.
Et dans le pire des cas, même s’il se faisait repérer, il ne courrait aucun danger, c’était d’une part parce que les mitrailleuses lourdes n’avaient qu’une faible capacité antiaérienne et d’autre part parce que les missiles Stinger n’étaient destinés qu’à abattre les avions, et n’étaient point menaçants pour l’humain. À ce moment, la voix de Wassily a retenti dans les écouteurs de Clément :
– Maître Clément, au rythme où vous descendez maintenant, vous devez ouvrir le parachute dans dix
secondes !
Clément a jeté un coup d’œil aux données de sa montre et a trouvé qu’au bout de dix secondes, il serait à environ 500 mètres d’altitude.
Par prudence, il était décidé à atterrir à flanc de la montagne de l’est avec l’intention d’éviter la position
défensive au sommet, alors il a dit :
– Je veux ouvrir le parachute à 200 mètres d’altitude.
– 200 mètres ?! s’est écrié Wassily, si vous ouvrez le parachute à cette altitude, non seulement vous devrez passer sous le nez des soldats au sommet, mais la vitesse de votre descente ne vous permettra également pas de réaliser un amorti au moment d’atterrissage ! En ce cas–là, vous subirez les chocs dus à un saut d’une hauteur de sept ou huit étages sans aucune protection, votre vie sera en danger!
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