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Chapitre 2528
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Super, M. Hervé !
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Alors qu’Hervé s’apprêtait à partir, il a tout un coup repéré un petit stand de divination près de la route.
Comme la Cité J était une ville ancienne, la plupart de ses habitants avaient l’habitude de consulter un voyant afin de connaître ou de préparer leur avenir. C’était pourquoi ou pouvait trouver de nombreux voyants dans les rues de la ville.
Au printemps, il suffisait de se balader dans les quartiers historiques pour tomber sur un stand de divination tous les dix pas.
En outre, de nombreux grands maîtres» attendaient également des clients chez eux.
Ces grands maîtres » utilisaient généralement des astuces, prétendant inviter les dieux à les posséder, afin d’aider les gens à prédire leur avenir ou à chasser les esprits malveillants.
Leur travail le plus courant consistait à éloigner les esprits malins qui tourmentaient les enfants.
Les personnes âgées superstitieuses craignaient que les enfants ne soient effrayés par des forces impures et ne se mettent à pleurer sans cesse, c’était pourquoi elles faisaient appel à un << grand maître » pour les aider.
Généralement, les jeunes méprisaient ce type de pratique, tout comme certains intellectuels plus âgés.
Hervé partageait ce point de vue au départ.
Après tant d’années passées à l’étranger, il n’avait jamais cru en ces superstitions féodales. Cependant, aujourd’hui, son coeur battait le chamade.
Inquiet au fond de lui–même, alors que sa fille s’est engagée dans une opération militaire avec l’armée syrienne, il a soudainement eu l’idée de consulter un voyant.
Il a dit alors à Clément :
–
Clément, si tu as quelque chose à faire, vas–y d’abord. Je vais jeter un coup d’œil là–bas.
Clément a remarqué la direction indiquée par son regard et a demandé :
–
- Hervé, est–ce que tu vas voir quelqu’un pour te faire prédire l’avenir ?
Hervé a hoché la tête et a soupiré :
Bon, maintenant je comprends pourquoi on a besoin de croire. Quand on se sent aussi impuissant que moi en ce moment, on ne sait vraiment pas quoi faire, on place nos espoirs dans la religion ou la superstition, principalement pour trouver du réconfort psychologique.
Clément a esquissé un sourire et a dit :
–
De toute façon, je n’ai rien d’urgent à faire, je t’accompagnerai.
Sans trop y penser, Hervé a acquiescé d’un signe de tête et s’est rendu à un stand de divination accompagné de Clément.
A cet instant, devant le stand de divination, se tenait un vieil homme à la peau foncée, aux cheveux et à la barbe blanchis, un peu maigre.
Ce vieil homme, apparemment septuagénaire ou octogénaire, était assis seul devant son stand, caressant nonchalamment sa barbe du menton, dégageant une aura quelque peu mystérieuse. Quand Hervé s’est approché du vieil homme, ce dernier a posé une question avant même qu’il ait prononcé un mot:
Chapitre 2528
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Monsieur, souhaitez–vous connaître votre avenir ?
Hervé a simplement acquiescé et a dit :
–
– Je voudrais savoir si ma fille est en sécurité.
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Le vieil homme a hoché la tête et a poussé le Kau Cim, un cylindre de bambou rempli de bâtonnets divinatoires, vers lui, en disant :
– Bien, pensez à votre fille et secouez le Kau Cim.
Hervé a suivi les instructions avec empressement, gardant sa fille à l’esprit tout en secouant le Kau Cim. Les bâtonnets se bousculaient à l’intérieur du tube au fur et à mesure de ses secousses, jusqu’à ce qu’un bâtonnet en sorte en premier.
Hervé a ouvert les yeux, a rapidement ramassé le bâtonnet et a lu le message inscrit dessus :
« Au soir de la fête, lampions d’argent, arbres de flammes, illuminent le vaste ciel; soudain, sans raison, une rafale de vent et de pluie déchaînée. Les lumières des mille foyers s’éteignent, silence sur les
mélodies. >>
Il a alors demandé :
– Que signifie cela ?
Le vieil homme a esquissé un sourire énigmatique et a répondu :
– Si vous souhaitez une interprétation, vous pouvez donner une offrande de cinquante euros, tout ça, c’est pour augmenter votre chance.
Dès qu’il a entendu cela, Clément a conclu que le vieil homme était un escroc.
Un véritable voyant n’aurait jamais dit que l’argent pouvait changer le destin ou augmenter la chance. C’était un peu comme si un moine prétendait qu’en faisant un don d’argent, on pouvait accéder au paradis et rencontrer Dieu. La logique en elle–même posait problème.
Cependant, Hervé était complètement ignorant de tout cela.
Lorsque le vieil homme lui a demandé cinquante euros, il a immédiatement sorti l’argent sans la
moindre hésitation.
Clément avait envie de l’arrêter, mais il se disait en lui–même :
« Il est maintenant comme une fourmi sur une marmite brûlante. Je ne pourrai certainement pas l’arrêter… »
Ainsi, il est resté silencieux et a observé la situation.
Hervé a rapidement effectué le paiement. Le vieil homme, satisfait, esquissé un sourire puis a soupiré en disant :
– C’est vraiment le pire message défavorable que l’on puisse obtenir. Peu importe la question que vous voulez poser, la réponse peut se résumer en trois mots.
Inquiet, Hervé a demandé :
—
Quels sont ces trois mots ?
Le vieil homme a secoué la tête avec un soupir et a répondu :
– < Tout est mal. >
